Energies renouvelables

Fin 2018, les énergies renouvelables représentaient seulement 20 % des capacités de production d’EDF en Europe. EDF investit via sa filiale EDF Energies Renouvelables. Depuis 2017, EDF Renouvelables a raccordé au réseau électrique européen environ 0,5 gigawatt (GW) d’énergies renouvelables, et comptabilisait, fin 2018, environ 0,2 GW de capacités nettes en construction. Des projets éoliens sont en cours de développement et en 2019, EDF Renouvelables a racheté le groupe Luxel, développeur de parcs solaires photovoltaïques en France. Pour autant, sa politique d’investissement est loin d’être 100 % renouvelable.

Energies fossiles

Une bonne nouvelle : EDF a fermé ses dernières centrales au fioul et programmé la fermeture de la quasi-totalité de ses actifs charbon en France. Cependant, ces décisions doivent être relativisées : en 2018, EDF exploitait ou détenait encore des parts dans près de 84 centrales thermiques en Europe, dont six centrales au charbon. Résultat, les énergies fossiles, fortement émettrices de gaz à effet de serre, représentaient encore près de 17 % des capacités détenues par EDF en Europe en 2018, soit presque autant que son parc renouvelable.

Energie nucléaire

En 2018, l’électricité produite par EDF en Europe était essentiellement d’origine nucléaire, une énergie non renouvelable, polluante et dangereuse. EDF détient 58 réacteurs en France et exploite 15 réacteurs nucléaires au Royaume-Uni via sa filiale EDF Energy. EDF prévoit de prolonger de dix ou vingt ans la durée de vie de tous ses réacteurs, en dépit des risques de défaillances liées au vieillissement des centrales et des coûts croissants. Le groupe a aussi massivement investi dans la construction de nouveaux réacteurs, en France (l’EPR de Flamanville, qui accumule les retards et dont le coût ne cesse de grimper) et à l’étranger (l’entreprise est lourdement engagée dans le projet Hinkley Point au Royaume-Uni).